Deviens la meilleure version de toi-même ? Et si vous étiez déjà complet(e)
L’injonction à “devenir meilleur”
On nous le répète sans cesse, comme un mantra de développement personnel :
« Deviens la meilleure version de toi-même. »
Ces mots semblent porteurs de promesses, au fond, que disent-ils vraiment ?
Qu’il existerait quelque part une version imparfaite, “inachevée” de nous-mêmes, qu’il faudrait corriger, remodeler, lisser.
Comme si l’être humain pouvait se découper en deux colonnes : la “bonne” et la “mauvaise”.
Il n’y a pas de “mauvaise version” de soi
Et pourtant, quand je plonge dans le langage du corps, de l’énergie, des émotions, je n’y vois jamais de “mauvaise version”.
Je vois des états, des passages, des mouvements.
Je vois un flux, parfois débordant, parfois ralenti, mais toujours vivant.
Certains jours, nous sommes le jaillissement d’une source.
D’autres, nous sommes le lit d’une rivière tranquille.
Parfois encore, nous sommes vase, remous, tempête.
Et tout cela fait partie du même fleuve.
Le corps parle en saisons
Alors pourquoi courir après une “meilleure” version de soi ?
Pourquoi croire qu’il faudrait sans cesse se dépasser, se polir, s’élever au-delà de ce qui est ?
La nature ne cherche pas à être une “meilleure forêt” au printemps qu’en hiver.
Elle vit ses cycles, elle honore ses repos, elle s’offre dans sa plénitude changeante.
Le corps, lui aussi, parle en saisons.
- La fatigue n’est pas une défaillance : c’est un hiver qui appelle au repos.
- La colère n’est pas une “mauvaise” émotion : c’est un feu qui réclame d’être entendu, canalisé, transformé en clarté.
- Les larmes ne sont pas des faiblesses : elles lavent, elles libèrent, elles réouvrent les chemins du cœur.
Libérer l’espace pour le vrai soi
Dans ma pratique, j’ai appris à écouter cela :
les suractivités, les blocages, les débordements ne sont pas des fautes à corriger.
Ils sont des messagers précieux, des indicateurs d’un chemin intérieur qui se redessine.
Je ne cherche pas à fabriquer une “meilleure” version de qui que ce soit.
Je guide vers la libération de l’espace intérieur, aidant à relâcher ce qui encombre, fatigue ou enferme.
Alors, peu à peu, quelque chose se remet à circuler.
Et ce n’est pas une version idéalisée qui surgit, c’est le vrai soi, déjà présent, qui se laisse réapparaître, lumineux dans sa simplicité.
Être entier plutôt que “meilleur”
Et si le vrai voyage n’était pas de “devenir meilleur”, mais de redevenir entier ?
Accueillir la part lumineuse et la part obscure, l’élan et la retenue, la force et la fragilité.
Se reconnaître dans ce qui bouge et dans ce qui stagne.
Peut-être que la véritable transformation commence là :
dans le moment où l’on cesse de se comparer, où l’on se détache de l’idée d’un idéal inatteignable,
et où l’on ose dire, simplement, profondément :
« Je n’ai pas besoin d’être la meilleure version de moi-même.
Je suis une version vivante, mouvante, authentique.
Et cela suffit. »

➡️ Est-ce qu’il existe vraiment une meilleure version de soi ?
Non. Chaque état de vie est une facette de votre être. Le “vrai soi” n’a pas besoin d’être amélioré, mais reconnu.
➡️ Comment avancer sans chercher à être meilleur ?
En accueillant vos cycles intérieurs, vos émotions et vos besoins. Le chemin d’alignement n’est pas une quête de performance mais de présence.
➡️ Est-ce que mes blocages signifient que je régresse ?
Jamais. Un blocage est un message. Le corps signale simplement ce qui demande écoute et réajustement.
Et si vous laissiez tomber l’injonction à devenir une “meilleure version” ?
Je vous invite à explorer ce qui vit déjà en vous, à retrouver votre axe et à réapprendre la douceur d’être entier(e).
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Je suis Caroline, énergéticienne à Montpellier. J’accompagne les personnes en quête d’équilibre et d’alignement à travers une approche globale, inspirée de la médecine chinoise, de la lunologie et de la lecture énergétique du corps. Mon rôle n’est pas de transformer qui vous êtes, mais de créer l’espace pour que votre vrai soi puisse rayonner.